UNFD / ONU-SIDA

…Au delà des tabous

L’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes a toujours joué un rôle d’avant-gardiste dans la défense de la cause féminine. L’organisation non gouvernementale d’utilité publique l’a encore prouvé début janvier avec l’ouverture en son sein d’une série de formations qui ciblent une trentaine de femmes très vulnérables sur un financement de l’ONU-SIDA.

L’objectif de ses instigateurs est de favoriser une meilleure réinsertion des participantes à travers la création de micros entreprises.

Le réseau national des agences d’encadrement de lutte contre le VIH-SIDA a procédé hier au lancement d’une série d’ateliers sur la réinsertion sociale et l’autonomisation financière des femmes en voie de marginalisation au siège de l’union nationale des femmes djiboutienne(UNFD).

L’initiative jouit du soutien financier de l’ONU-SIDA. Ainsi, la cérémonie inaugurale a regroupé sur place une trentaine de femmes vulnérables et âgées de vingt à quarante ans qui sont issues de différents quartiers populaires de la capitale.

D’une durée de six jours, ces formations vont s’articuler autour de trois thématiques à raison d’une tous les deux jours. Les animateurs et les participantes vont donc aborder les techniques de montage de projet, les abécédaires de la prévention combinée face au risque de contamination du Sida et les compétences de la vie courante.

L’objectif de ces sessions est de donner au groupe de femmes vulnérables les moyens de subvenir aux besoins de leurs familles et de sortir des situations de vulnérabilité face au VIH-SIDA.

Autrement dit, les unes et les autres doivent retrouver par ce biais une meilleure estime de soi, une plus grande confiance en elles-mêmes face au bêtisier de la stigmatisation dont elles sont souvent victimes.

C’est dire le rôle crucial du réseau national des agences d’encadrement qui est d’aller au-delà des tabous dans la riposte nationale contre le VIH-SIDA.