Pour une meilleure protection de notre territoire

Pollutions chimiques

« Suivi et contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets et substances chimiques dangereux ». C’est autour de ce thème qu’un important atelier a ouvert ses portes lundi dernier dans la salle de conférence du Sheraton Hôtel.

Organisé par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement, le Sheraton Hôtel de Djibouti a abrité lundi dernier un atelier portant sur les risques des déchets et autres substances chimiques lors de leur circulation internationale.

Animé par le secrétaire général de ce département, M. Dini Abdallah Omar, aux côtés d’Yves Guibert, consultant international, cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet qui vise à revoir les dispositions légales du pays afin de mettre en application les accords internationaux concernant les déchets et substances chimiques dangereux pendant toutes les phases de leurs cycles de vie.

« Ces accords précisent également les mesures à prendre pour améliorer la coordination et les synergies, dans le respect de la politique de sécurité et des activités en matière de déchets et substances chimiques sur le plan national », a précisé M. Dini Abdallah Omar avant d’ajouter que « le projet aura également pour but de faire la liaison entre les grandes études environnementales menées sur la contamination marine et celles portant sur la contamination en terre ferme.

Il concerne aussi le transfert de responsabilité entre ces deux types d’outils dans le contexte de leur application au niveau national. Vous savez, en 1997, lorsqu’il y a eu le déversement de déchets chimiques dans notre mer, nous n’avons pas encore de texte juridique pour ce genre de circonstance.

Ce n’est qu’en 2001 que nous avons ratifié ce texte dans nos conventions ». En effet, il convient de rappeler que la République de Djibouti est particulièrement exposée aux risques de pollution marine et terrestre. Car de nombreux produits chimiques transitent par notre port et empruntent le corridor djibouto-éthiopien.

Alors afin de prévenir les risques de pollution, il est évident de s’appuyer sur les accords multilatéraux sur l’environnement dont notre pays est signataire et qui visent à protéger et à restaurer l’environnement mondial et à contribuer au développement durable.

Une chose est sûre : l’environnement de la République de Djibouti est un patrimoine national, partie intégrante du patrimoine mondial. Sa préservation constitue de ce fait un intérêt primordial à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale pour garantir les besoins des générations actuelles et futures.