PLAIDOYER DU NUMERIQUE – Déplacement àTadjourah

Nous avons effectué notre deuxième déplacement dans le cadre de la consultation élargie des OSC des régions sur le plaidoyer du numérique, à Tadjourah un retour de 63 km par voie terrestre soit 126 km au total.

L’association E.V. A nous a organisé la réunion avec les associations de la région dans la salle du complexe sportif. Tadjourah compte environ 80 à 90 associations, région et les localités. Tadjourah dispose d’un ancien centre médical, un conseil régional et une préfecture. La CNSS et les autres institutions sont abrités dans le conseil régional.

Tadjourah bénéfice d’une activité économique récente, la région se développe avec le nouveau port, un hôtel de quatre hôtel, une banque et le service de djib-télécom….

Les associations de cette région compte beaucoup des hommes, les femmes ne représentent que trois, AFT, AFPE et une autre. Sept associations seulement disposent des sièges, quatre ont un équipement comme ordinateur et imprimante et une liaison internet.

Sur l’ensemble des associations présentes, trois associations se rappelaient du Centre Espace Public numérique installé en 2012.

Les associations relèvent ne voit pas l’utilité d’un cybercafé, un service qui n’est pas pratique en raison de plusieurs contraintes.

Les associations ont exprimé les besoins immédiats dans le domaine du numérique, ils cumulent du retard selon eux ; ils ont aussi recommandé une formation en maintenance techniques sur les équipements informatiques pour assurer un service inexistant.

Les associations ont fait part, que le lycée et le collège disposent que seulement des tablettes pour l’enseignement.

Le Service Djib-Télecom a un service sur place à l’instar des autres régions. La connexion de l’internet à Tadjourah passe par le système hertzien basé à Arta, aucune ligne physique reliant Djibouti à Tadjourah.

La fbre optique est inexistante pour l’instant, un projet est envisagé pour alimenter semble-t-il le port et le corridor éthiopien, la région a sollicité la connexion lors de son passage.

Les associations ont exprimé le souhait d’un centre EPN pour pallier à des nombreuses difficultés, souhaitent aussi la possibilité de faire des études à distance, à l’université de Djibouti ou à l’étranger, il n’existe aucun d’autres moyens pour pallier à ses besoins.

Mettre en place un portail pour les associations de façon à organiser la société civile et la rendre plus visible pour les bailleurs de fonds.

Les OSC ont exprimé le besoin de la mise en place d’une bibliothèque numérique et des outils adaptés aux associations.

Les OSC ont manifesté le désir de la construction d’un centre exclusivement conçu pour le numérique, de manière à garantir l’autonomie mais sous la responsabilité d’un ministère pour la prise en charge du budget de fonctionnement et faciliter la disponibilité du réseau.

Le centre médical de Tadjourah fonctionne avec 3 médecins généralistes, 1 gynécologue et 5 pharmacies, un nouveau centre médical est en cours de construction pour Tadjourah et Obock.

En conclusion : Tadjourah comme Obock, existe un déficit en termes de ressources humaines au sein des OSC pour conduire des projets de développement et assurer le bon fonctionnement interne de leur association

Une volonté manifeste à pouvoir contribuer dans la région, mais limiter par les formations, la construction d’une vision, l’organisation, la coordination, le mécanisme de lever des fonds…..