Comment le numérique peut-il accompagner le développement économique et l’entrepreneuriat vert ?

Le Groupe de travail s’est réuni pour la septième réunion le 19 février 2024, consacrée à la thématique « Comment le numérique peut-il accompagner le développement économique et l’entrepreneuriat vert ? ».

L’invité de cette réunion un expert du Benin qui a pour objectif d’aider le groupe de travail dans la réflexion de cette thématique, Monsieur Benoit Théau co-demandeur Initiatives climat, a introduit Monsieur Johannes Goudjanou du Benin, en visioconférence, qui agit dans l’entrepreneuriat vert. Utilise l’outil numérique dans son activité agroécologique. Il a été lauréat 2017 du prix COP 23 qui s’est tenu à Bonn en Allemagne. Il travaille dans la filière agroécologique et il a le souci de participer à la sécurité alimentaire de son pays. Il utilise beaucoup l’outil numérique pour faciliter les relations entre les producteurs et les consommateurs.

 L’expert a fait une présentation pour partager son expérience en visioconférence sur les bonnes pratiques relatif au développement économique et l’entreprenariat vert dans son pays.

A la fin de sa présentation, un débat questions/réponses ont été organisées avec le groupe de travail, dont l’objectif est d’alimenté le rapport du plaidoyer par des recommandations spécifiques et réalisables à Djibouti.

 Monsieur Johannes a expliqué concrètement comment le numérique et les QR code sont devenus des outils importants dans son activité. Il remercie Initiative climat de tout le concours qu’elle lui apporte dans son activité. Avec un groupe d’entrepreneur, dans le domaine de l’agroécologie, ils ont créé une plateforme : www.premiumhortus.com Le groupe d’entrepreneurs utilisent cette plateforme pour faire connaitre leurs produits issus de l’agroécologie. En s’appuyant sur le numérique on peut optimiser l’irrigation. Avec l’utilisation des drones et des systèmes de télédétection on est en mesure de faire de l’irrigation précise. On peut choisir les meilleures semences. L’agroécologie numérique permet aussi de mieux faire face à des enjeux importants. Citons entre autres une distribution plus compétitive avec la mise en place de circuit court de distribution avec la plateforme et un paiement sécurisé et un suivi environnemental efficace.

Au cours du débat, un intervenant a posé une question, « qu’est-ce que vous pouvez nous conseiller pour développer notre agriculture et les implications du numérique par rapport à l’agriculture ».

Il faut d’abord réunir tous les acteurs comme vous le faites aujourd’hui et partir des besoins. Il n’existe pas de solutions numériques passepartout. Il faut toujours contextualiser. Dans l’agroécologie, il existe toute une série de chaine de valeurs notamment au niveau des semences. C’est sur toutes ces questions qu’ils faut travailler. Il faudra par exemple créer une plateforme d’accès à toutes les semences. Il faut surtout conjuguer les efforts de toute la profession pour obtenir le prix des intrants les meilleurs. Je crois aussi qu’il faut aussi s’appuyer sur les structures étatiques. Nous nous sommes du monde entrepreneurial donc c’est plus difficile d’obtenir l’appuie de l’Etat. Ce qui n’est pas le cas pour vous qui êtes issus de la société civile. Vous pouvez obtenir aisément le soutien des structures étatiques. A la fin du débat entre le groupe de travail et l’expert qui était riche en animation, les représentants des OSC se sont penchés sur les autres questions suivantes autour de :

1. Quels services numériques pourraient répondre aux besoins des OSC qui regroupent et accompagnent des entrepreneurs à chaque étape de leur cycle de vie, de la création à leur développement.

 2. Comment les entreprises du numériques peuvent-elles contribuer au développement d’usages et de services numériques adaptés aux besoins des OSC ?

Comment favoriser les échanges et les coopérations entre ces deux catégories d’acteurs de la société djiboutienne ? Quels services réciproques…?

3. Dans quelles conditions le numérique pourrait-il favoriser le développement des circuits courts à Djibouti ?

Toutes ces questions ont fait l’objet de débat, dans le groupe de travail, certains ont eu l’expérience sur le terrain, ont rencontrés des difficultés sur tout le plan et l’absence d’un soutien fiable, des solutions pratiques ont été proposées.