Organisé du 14 au 16 avril à l’hôtel Kempinski de Djibouti. L’événement s’inscrit dans le cadre du dialogue national et vise à intégrer la mobilité humaine dans les stratégies d’adaptation au changement climatique.
Réunissant une cinquantaine de participants — représentants gouvernementaux, membres d’ONG, experts internationaux —, l’atelier a permis de dresser un état des lieux préoccupant : désertification, pénurie d’eau, et phénomènes climatiques extrêmes menacent sérieusement la résilience du pays. Dans un contexte marqué par une hausse des températures et une pression migratoire croissante, les discussions ont porté sur la nécessité d’une planification climatique inclusive.
Djibouti, fortement exposé aux effets du réchauffement climatique, a déjà pris plusieurs engagements sur la scène internationale. Le pays a ratifié divers accords environnementaux et adopté des outils stratégiques comme le Programme d’action national d’adaptation (PANA) et la Stratégie nationale sur le changement climatique. En 2022, Djibouti a également signé la Déclaration ministérielle de Kampala, reconnaissant les liens entre climat, environnement et migration.
Parmi les principaux objectifs de l’atelier : définir une feuille de route, identifier les politiques existantes, et mettre en place une structure de gouvernance chargée de suivre les recommandations. Pour Bender Djedid, cette participation représente une opportunité d’inscrire la société civile au cœur des politiques environnementales nationales.