Atelier de formation et de renforcement des capacités pour la mise en oeuvre de la convention de Rotterdam à Djibouti

Du 25 au 27 novembre 2024, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), en collaboration avec le Secrétariat des Conventions de Bâle, Rotterdam et Stockhom (BRS), a organisé un atelier de trois jours au Palais du Peuple de Djibouti. Cet atelier a marqué le lancement d’un programme de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam, accompagné d’une session de formation spécialisée

L’événement a réuni des représentants

des ministères, des chercheurs, des universitaires, des acteurs de la société civile dont l’ONG Bender Djedid, ainsi que des membres du secteur privé. Tous les participants ont été invités à renforcer leurs connaissances sur la Convention de Rotterdam et à échanger sur les moyens d’en améliorer l’application à l’échelle nationale. 

À propos de la Convention de Rotterdam 

Adoptée en 1998 et entrée en vigueur en 2004, la Convention de Rotterdam (CR) porte sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux dans le cadre du commerce international. Ce traité multilatéral vise à permettre aux pays de prendre des décisions éclairées concernant l’importation de ces substances. La République de Djibouti a ratifié cette convention en 2004. À ce jour, 166 pays y sont parties, avec 72 signataires.

 Déroulement de l’atelier

Animé par le directeur de programme du Secrétariat BRS, des experts de la FAO et des cadres de la direction nationale de l’environnement, l’atelier avait pour principal objectif de :

• Renforcer les capacités des parties prenantes nationales à appliquer la Convention de Rotterdam,

• Établir un cadre juridique et institutionnel adapté.

 Les trois journées ont été structurées autour des thématiques suivantes :

 1. Présentation du projet et de la Convention de Rotterdam,

2. Cadre juridique et institutionnel, état des lieux de la mise en œuvre nationale,

3. Concepts, outils et approches pour la gestion des produits chimiques et pesticides dangereux,

4. Processus de réponse des pays importateurs.

 Trois groupes de travail ont été constitués autour de thèmes spécifiques :

• Élaboration d’un Plan d’Action National (PAN),

• Mise en place d’un Mécanisme National de Coordination, 

• Développement d’un Système d’Enregistrement. 

Chaque groupe s’est appuyé sur une série de questions ciblées, débouchant sur des discussions collaboratives. 

Contributions nationales

 La Direction de l’Environnement a présenté un aperçu du contexte national en lien avec les trois conventions BRS. Étant donné l’importance stratégique du Port de Djibouti dans le transit de produits chimiques, la Capitainerie des Ports a également pris la parole pour aborder la sécurité d’un transport des marchandises dangereuses et la prévention de la pollution.

 Clôture et perspectives

En clôture de l’atelier, les organisateurs ont présenté le plan de travail du projet, prévu sur une durée d’un an. La prochaine étape consistera en un atelier de consultation et de validation. Ce projet est financé par l’Union européenne. Les organisateurs ont souligné que les objectifs fixés pour ces trois journées ont été pleinement atteints.